samedi 7 janvier 2012

le secret de la "grotte sacrée du divin rateau"


Le secret de la « grotte sacrée du divin râteau »
Enfin dévoilé par nos envoyés spéciaux


Il y a, ça et là, quelques rumeurs laborieusement entretenues par la Corporation Buvar et PQchet à propos d’une grotte entourée des plus profonds mystères et folles légendes. Cette cavité serait, évidemment, sur le secteur des anciennes terres des seigneurs de Périllos (tant qu’à faire…). Son emplacement aurait été seulement connue par la famille d’un des membres du bureau, de cette société d’amusants farceurs, qui prétend être le seul en savoir le compliqué cheminement pour y parvenir, mais surtout en connaître les mécanismes secrets qui en libèrent l’entrée. Sur l’intérieur rien ne transpire du moins veut-on nous le faire croire. En effet… il nous semble que si on ne veut pas parler d’un élément, le mieux est de l’entourer de silence. Or, là ce n’est pas le cas car notre désopilant marquis tantôt parle de cette énigme, mais à voix si basse qu’il en est imperceptible… et tantôt avec suffisamment de croustillants détails qu’il ponctue, chaque fois, par un « mais je ne peux en dire plus vous le comprenez bien… ». Le problème est que la version de ce savoir loufoque varie d’un auditeur à l’autre avec plus ou moins de bonheur, ce qui ne facilite pas l’avancement de cette histoire.
Toujours est-il que sur la fermeture, et le contenu de cette formidable caverne d’Ali Babaorum, notre comique troupier laisser deviner quelques nécropoles réceptrice à la fois de corps divins (peut-être arriverons nous prochainement à celui de Marie madeleine, pourquoi pas…) et d’un fabuleux immense dépôt dont il est l’ultime farouche gardien. Pour faire bonne mesure on pourrait, mais avec vraiment une imagination délirante, comprendre que le tableau d’ouverture de ce sanctuaire sacré serait orné d’un visage barbu… et bien entendu d’un poisson au cas où vous ne voudriez vraiment pas comprendre le divin message. On sait à présent que, pour les ultimes réfractaires, le ridicule marquis à prévu d’installer des flèches clignotantes (pour la nuit) et rouge vif le jour afin de bien souligner ces deux grotesques prétendus détails. Et au cas où, vraiment, il vous considère bouché à l’émeri il ajoute la dernière louche en parlant les yeux plongés dans une extase intérieure (dont on ne peut le faire sortir qu’en disant « bon ben moi j’me tire devant tant de conneries… je vais boire un coup de vin doux ! ») que dedans il y aurait des sièges de pierre (évidemment au nombre de douze ou treize selon d’où vient la brise matinale), et une table du même bois. Quant aux prétendue gravure et bien il vous faudra une sacrée imagination ou bien forcer sur le vin doux pour commencer à discerner quelque chose d’autre que le rocher naturel tourmenter par endroit depuis ses origines… S’ensuit le traditionnel refrain du « je suis le dernier descendant d’un savoir plus que millénaire dont le secret, s’il était dévoiler me coûterait sans doute bien des soucis »… Ben voyons… on peut être généreux avec l’argent des autres !
Aussi devant tant de simagrées nos envoyés spéciaux décidèrent d’entreprendre la plus importante enquête de leur carrière... A savoir : pister le paon local dans ses périples en pleine nature… C’est par message anonyme lancé grâce à leur tam-tam (dont copie du CR aux AD des PO) postal que le groupe nous communique régulièrement l’état et l’avance de leur progression. Nous n’avions plus rien depuis quelques jours et nous envisagions le pire lorsqu’enfin notre équipe de reporters à pu nous informer qu’elle venait de retrouver la grotte magique inscrite en lettres d’or dans le grand secret du marquis de Hô-Poupoul.

Cependant, et avant tout, un bref rappel s’impose sur les circonstances de cette fabuleuse découverte. Ce dignitaire de pacotille, empaqueté dans son costume d’opérette, accoquiné à un acolyte de la Compagnie Buvar et PQchet, fait faire étalage de ses élucubrations, qu’il ne peut tout de même pas déballer seul (car à cette dose le ridicule peut tuer) sur un site dont nous tairons pudiquement le nom par charité chrétienne et, surtout, afin d’éviter toutes représailles de l’Al-Capon Corporation sur nos hommes en enquête sur site.
On sait, de source anonyme habituelle, que le personnage se reconnaît facilement au fait qu’il erre, l’œil agar, dans la garrigue avec la plus grande discrétion et surtout nanti de son illustre râteau sacré. Au sujet de celui-ci on consultera, avec profit, l’étonnante fiche qui lui est spécialement consacrée ci-dessous.

C’est après d’épiques recherches que nos pisteurs ont enfin pu commencer à percer le mystère de la « grotte au râteau sacrée» sise près de Périllos, et dont les coordonnées sont jalousement occultées par la Compagnie Buvar et PQChet. Des jours entiers de filature, dans une nature hostile mais superbe, ont été indispensables pour suivre le sujet semblant hésiter d’une cavité à l’autre montrant, à l’évidence, ne plus savoir où il en était, et qu’il s’en remettait au hasard le plus grand dans une incohérente aventure pour laquelle le malheureux outil ne pouvait rien apporter de plus malgré son pouvoir reconnu.
Cependant, durant les quelques derniers moments de ce filage, nos enquêteurs perçurent une certaine fébrilité chez le marquis semblant pris d’une sorte de frénésie le poussant à faire fi de toute prudence et à accélérer ses vaines recherches. Un détail des plus intrigants montrait également qu’il se déplaçait les jambes assez serrées et un peu penché en avant. Une nouvelle stratégie de progression en milieu inhospitalier ou encore le prélude d’un grotesque rite occulte furent immédiatement supposés… jusqu’au moment où une falaise élevée barre la route du dignitaire de cirque dont l’habit chamarré est à présent dans le plus triste état de saleté. Sans plus attendre, mais en regardant toutefois avec méfiance à la cantonade, notre hobereau de service attaque en se tortillant l’escalade peu difficile. Arrivé sur une petite esplanade ornée du plus bel effet par de magnifiques feuillus il s’arrête et en brandissant son râteau archéologique tente d’entrer à pleine vitesse dans une cavité visible d’en bas. Le choc fut, parait-il, d’une grande violence car le râteau cosmique stupidement tenu en travers ne pouvait pas passer et son manche craquant d’un bruit sinistre, fidèle à sa réputation d’invulnérabilité, ne rompit pas… Nos enquêteurs, d’en bas, entendirent alors ce qu’ils prirent tout d’abord pour une sourde mélopée saccadée destinée à marquer la fin victorieuse de l’épuisante progression initiatique. En réalité il n’en était rien. A l’écoute de l’enregistrement, reçu ce matin par pigeon voyageur anonyme, nous avons pu comprendre qu’il s’agissait de plusieurs bordées de jurons locaux proférés d’une voix nasillarde. Ce dernier effet résulte du fait que le marquis de Saint Bigorneau des Fourches, ayant pris le rocher en pleine poire (ce qui est de bon ton et d’une aristocratique rare élégance… sur les terres de Périllos), se tenait le nez à pleine main en couvrant ainsi les rafales de mots orduriers, dont il est accoutumé, et que nous ne pouvons mettre en ligne pour éviter de polluer l’innocence de notre plus jeune public.
D’un pas, à présent hésitant et mal assuré, l’homme s’aventure, toujours en psalmodiant ses gros mots, dans l’antre ainsi découverte en tenant à la hanche et horizontalement (comme une burlesque hallebarde) cette fois le divin râteau toutes dents tendues devant.

Légende pour une grotte énigmatique
Une ridicule légende (envoyée généreusement sur simple demande d’on ne sait où, ni par qui, et discrètement), raconte que la durée de l’absence est due au fait que le paon s’engouffre ici pour en vérifier l’inviolabilité du lieu su par ses seuls mânes et dont il serait le dernier légataire du pesant secret. On ajoute, mais cette fois en regardant de tous côtés afin de vérifier si personne ne meurt de rire roulé par terre à entendre ça, que le père Ubu de service en profite pour compter, jusqu’à la dernière, les lourdes et grosses pièces d’or (grosses comme un bousa d’éléphant précise le texte sacré) entreposée ici sous sa garde attentive. A cet effet le râteau sacré lui aurait été remis, dit la légende, par le fantôme de Duconno la Guirlande 1er, lui-même, afin d’être armé… jusqu’aux dents de l’instrument pour cette veille héréditaire et burlesque.
Une légende… diront les antagonistes… Peut-être mais peut-être pas car, au corps défendant du marquis nous devons bien reconnaître que nos envoyés spéciaux rapportent bel et bien qu’une insupportable odeur pestilentielle d’excréments de pachyderme exhale de la cavité couvrant abominablement toutes autres senteurs… puisque de toute manière l’or et l’argent n’ayant pas d’odeur ils ne peuvent, de fait, laisser leurs pièces, aussi énormes soient-elles, répandre le moindre parfum alléchant…

Un certain temps s’est écoulé coupé de temps à autres par un bruit d’eau et de feuilles de papiers qu’on déplie. Nos envoyés pensent immédiatement qu’une rivière souterraine sacrée s’écoule dans la profonde cavité… ou alors que notre héritier de service s’applique à lire et relire les tables de la loi de protection des terres périllossiennes, dont il se prétend le dernier dignitaire (tous les autres ayant pris la tangente à toutes jambes en voyant l’affligeant spectacle). Emus, nos hommes attendent encore patiemment et sont enfin récompensés de leur persévérance car fier comme un ‘I’ le paon sort de sa tanière en bombant le torse et remontant son pantalon après une dernière rafale sonore d’ignobles flatulences… De suffisance, et bravant orgueilleusement les derniers rayons d’un soleil couchant, il entame, encore avec des mots orduriers, la redescente en se tenant toujours le nez devenu maintenant gros comme une tomate d’Espagne bien mure et sanguinolente… en oubliant là-haut sur la pierre devant l’entrée son fidèle instrument rateliaire. Funeste oubli s’il en est un !
C’est là, dans cette posture que pour la première fois l’instrument fut photographié et présenté sur un site qui reçut, selon la légendaire tradition, le cliché contenu dans cd gratuit et anonyme… prouvant ainsi la véracité des dires de nos envoyés spéciaux.
Une fois le dignitaire s’éloignant loin du site énigmatique en rêvant, sans doute à d’autres aventures moins saugrenues, notre équipe d’enquête s’est précautionneusement hissée jusqu’à l’accès du sanctuaire secret.
Evidemment, nul de ces hommes ne se permit de poser même un doigt sur le mythique râteau qui néanmoins leur inspirait le plus profond… envie de rire.
Une fois le premier barrage de fermeture de l’accès à la cavité, nos hommes durent se munir, pour poursuivre leur progression, de masques à gaz tant la puanteur était immonde. C’est dans une obscurité inquiétante et irrespirable que le déplacement se fit du moins jusqu’à plusieurs étroites méandres. Tout à coup une sorte de lueur les mit sur la défensive. En vérité il s’agissait plutôt d’une sorte de halo lumineux, à hauteur d’homme, diffusant une clarté blafarde à peine suffisante pour permettre de distinguer quelques signes, ou autres symboles hermétiques et magiques, non identifiables à cet instant. La fin du cloaque fut brutale et l’étroit boyau s’achevait enfin sur une sorte d’espace d’un volume pourtant réduit… et furent pris des photos aussitôt envoyées à notre agence qui les reçu sans indication particulière sur l’enveloppe postale muette et anonyme, comme il se doit.
Au centre de ce réduit, sous la lueur maintenant suffisante pour voir ses pieds, on peut distinguer une sorte de siège majestueux encore que peu large et sans accoudoirs. Seul le dos semble un peu surélevé et d’un délicat ovale de couleur blanchâtre. A côté de ce trône digne du personnage qui venait de partir, le nez en compote de poires et griottes, ce qui ressemblait à un sceptre-goupillon reposant dans une vasque haute et étroite. De l’autre côté, à mi-hauteur, se trouve un rouleau peut-être fait d’un parchemin d’une valeur inestimable… Le précieux document est heureusement fixé au mur par un semblant de fourche afin, sans doute que nulle ne puisse s’en accaparer ou y mettre ses mains sales.
Et rien d ‘autres, ni tombeaux et encore moins d’amoncellement de pièces d’or !
Un peu déçus nos enquêteurs comprennent encore qu’un léger bruit d’eau provient du trône et s’en inquiètent. En se penchant ils découvrent qu’un filet d’eau suinte sous la partie pleine du majestueux siège… Enfin le responsable des éclairages de l’expédition arrive avec un projecteur de grande puissance et la lumière se fait toute entière sur le sanctuaire… Un sanctuaire qui sous cette clarté imprévue révèle enfin ses profonds secrets… enfin pas si profonds que ça puisque tout le décor mystérieux de cette grotte, censée être le fameux tombeau secret mis sous la garde du marquis d’ôpoupoul, s’avère à l’expertise faite sur place… un bancal et nauséabond goguenot à abatant, sans doute pas lavé depuis des décennies par son immonde et malodorant utilisateur. Le sceptre n’est une pantelante balayette à toilette dégoulinante de saleté… quant au rouleau d’écrits ancestraux… il s’agit pauvrement d’un dévidoir à PQ dont la couleur n’incite tout au plus qu’un profond dégout…
Nos enquêteurs se ruent en se bousculant au dehors pour y vomir à souhait… et respirer enfin un peu de cet air si pur des terres de Périllos souillées par cette innommable immondice à chasse d’eau dorsale gouttante. Ils fuirent si vite que le râteau magique fut abandonné sur place à son destin.
Quand à cette inquiétante tache de clarté blafarde qui intriguait tant nos enquêteurs, une expertise fut faite par un… expert (évidemment !) d’une région proche du centre de la France (qu’il nous est interdit de dévoiler) où il a précisément… son cabinet (d’aisance nous dit-on)! Ce dernier, nous ayant demandé le plus complet anonymat pour son identité, c’est sous le sceau secret du silence (quant au lieu et comment il en fit la traduction) qu’il nous fit parvenir le résultat de son travail par la poste ainsi qu’une copie aux AD de deux départements proches de Périllos, apprend-on de source anonyme… Cette luminescence portait effectivement des signes étranges, sans doute illisibles pour le marquis de Pompinette de Cabriole (probablement illettré) qui provenaient non pas d’un alphabet antique venu d’Orient… mais du magasin de bricolage d’à côté sous la forme d’un écriteau à piles sur lequel sont écrites les deux lettres W et C avec une flèche pour indiquer, au bigleux poulet, le lieu ou il peut se soulager salement durant ses errances sans queue ni tête.
Enfin, nous pouvons annoncer qu’est résolue la grande énigme de l’intérieur de la grotte mythique du râteau…Quand aux signes prétendus gravés à l’extérieur ils font l’objet actuel d’une autre enquête sur le terrain. Mais que de surprises nous réserves ces derniers éléments cryptés dont la clé est connue seulement de monsieur le marquis fantoche d’ôpoupoul.

Un grand merci à notre équipe d’envoyés spéciaux sur le terrain et nos félicitations pour sa remarquable ténacité
Un grand merci aussi à cet expert qui sut nous affranchir sur ces signes magiques
Toute notre discrétion leur est d’avance assurée comme promis.
Encore une énigme périllossienne de résolu !!!…
A bientôt donc pour de nouvelles aventures derrière les stupidités sans nom de la Compagnie Buvar et PQchet.!!!

La rédaction

Enquête sur le divin râteau

Cet instrument de haute précision à été inventé, mis au point et testé (brevet SGDG – Ce qui ne signifie surtout pas ‘sous garantie du gouvernail’ mais bel et bien ‘Saugrenu Gadget Dingue et Gluteux, merci de ne pas s’y tromper), dans le plus grand secret, par le célèbre laboratoire Buvar et PQchet qui n’est pas peu jaloux de cette découverte, comme on le comprend aisément.
Cet outil, devenu le fidèle compagnon des grands aventuriers périllossiens, est maintenant la coqueluche des spéléologues et archéologues de renommée mondiale, qui ne s’en sépareraient pour rien au monde lors d’explorations délicates en boyaux étroits et sinueux, quand ce ne sont pas les historiens de réputation qui les emportent avec eux dans les archives départementales des P.O. comme on nous l’a secrètement déclaré par envoi d’un CD anonyme et gratuit.
Il semblerait même que certains ministères commencent à s’intéresser de très près à cette invention, au point qu’une rumeur (de source forcément inconnue) laisse supposer qu’un modèle ‘camouflage tous terrains’ (et un autre spécial parade qui jouerait des musiques cadencées pour les défilés mirlitaires!) serait à l’étude ainsi que d’autres pour les troupes aéroportées (avec un petit parachute), les officiers sous-mariniers d’U-Boat (munie de sa bouée de survie règlementaire en forme de petit canard) et Chasseurs Alpins (en blanc d’œuf montée en neige!) ainsi qu’un dernier peint en rouge pour les unités de Sapeurs-Pompiers de la cité légendaire de Tombe-Bouc-Tous sur Marquisette… On entend également, ça et là, qu’un autre modèle, équipé d’une bannière et d’un manche plaqué en or de pacotille clinquante, serait bientôt proposé pour orner les salons d’apparats ministériels, voire présidentiels… mais ceci étant anonyme il reste à en vérifier, évidemment, le fistuleux fondement.
Certains vilains jaloux, et mauvaises langues, prétendraient qu’en réalité le dépôt (… de confiture de griottes) trésoraire du marquis d’Ô-Poupoule serait ni plus ni moins constitué de contrats d’exclusivité de cet objet redoutable et des exorbitantes fortunes qui en découleraient en brevets, ventes clandestines à des puissances étrangères (en faisant croire qu’il s’agit d’une simple arbalète lance-flèche de grue de chantier) et royalties… d’où l’erreur avec un trésor royal sans doute !

Outil indispensable pour ‘ratisser large’ les rares chalands, fuyant ce monde de crétins… il est l’idéal complice pour d’importantes découvertes tel un tombeau du Messie, autre personnage à barbe biblique ou pas frais poisson d’Avril rocheux. Tous les archéologues de réputation vous le diront sans réserve : sans ce précieux instrument aucune mise à jour capitale (à Paris, Berlin, Madrid et Rome notamment) n’est vraiment possible !!!
Cependant, comme on s’en doute, rien n’est facile en ce bas monde où il faut une maîtrise, et surtout une très longue expérience, pour une manipulation de ce genre dans les milieux archéologiques, spéléologiques et remontée dans le temps. Dans cette dernière expérience, mais ce n’est qu’une rumeur… il servirait avantageusement d’antenne ou, pire encore, de prise de terre au manipulateur qui se l’enfonce, à cet effet, en un lieu que la morale et la bien séance réprouve et nous interdit de préciser...

Il est vrai que le transport de cet outil, habillement dissimulable dans une housse (vendue avec) ayant l’apparence d’un anodin et discret paratonnerre filaire de huit mètres de long. C’est ce qui permet de le déplacer anonymement sans attirer le regard des passants envieux dans le métro, l’avion, le vélo, la plongée sous-marine, les super - marchés, à l’office religieux du dimanche (à râteau), l’ascenseur, les sites internet malfaisants (où on le recommande impérativement) ou surtout dans les toilettes et les confessionnaux.
On observe, cependant, que seuls quelques rares initiés parviennent au stade de perfection ratelinesque dont notre marquis d’opérette est le plus beau fleuron… évidemment quand il consent à ne pas servir, lui-même, de prise de terre à d’idiotes expériences spatio-temporelles. A ce propos, une persistante rumeur sous-entendrait que cet outil miraculeux (parfois appeler arrache-roubignoles par les experts en griotologie appliquée… on se demande bien pourquoi ?) serait en réalité surgit du néant lors d’une folle expérience d’exploration de l’espace temps devant les opérateurs médusés (voir le célèbre ‘râteau de la Méduse’)… tel le fier monolithe du célèbre « 2001, Odyssée de l’Espace ». Il est vrai que ses allure, galbe, élégance et fonctionnalité pourraient laisser deviner une origine extra-terrestre, ou venue du futur… Le « Saint Râteau », comme ces adeptes depuis l’appellent craintivement, aurait été accompagné d’un étrange message sonore répondant à une invitation anonyme lancée dans un confutur, ou (au féminin) une confiture, dont on ignore encore l’origine, la date et le lieu, disant à peu près ceci « tu l’as dans le fion… mirliton-ton mirliton-tonton » (sur l’air de « tiens t’auras du boudin »… Ces paroles quasiment inaudibles et codées ont été laborieusement décryptées à la suite d’une enquête… approfondie, conduite par une personne experte en musique de bastringue qui en fit l’expérience en faisant don de certaines parties de son corps pour plus de certitudes dans cette honteuse, obscène et scabreuse expérience.

Depuis que certains américains tentent de se l’accaparer, en le prenant pour le bâton à finance du truculent père Ubu, nos experts préparent en hâte, avant que l’instrument ne disparaisse à son tour dans quelques tombeaux à cartons cassiniesques ou poussinesques (selon le contenu d’un CD anonyme reçu ce matin par largage à basse altitude de l’aéronaval de la postale), une suite dans l’enquête ouverte sur ce prodigieux dossier mis un peu trop hâtivement… au râtelier.
R. (comme René, Roger ou Robert) Atelier,
Enquêteur diplômé de l’école de St Plumeau les Paupiettes.
Le vrai tableau de Théodore de Géricault, ou les ficelles du secret éventé.
A la suite de notre article sur le divin râteau nous venons, à l’instant, de recevoir des services d’A.D. souhaitant conserver leur anonymat (nous le jurons !!!) une note du responsable des œuvres romanesques. Ce dernier s’élève en contradiction contre les affirmations de la Buvar – PQchet corporation qu’il juge outrancières et mensongères à propos de leur déclaration et dépôt de brevet (piraté comme d’habitude) concernant l’invention du râteau archéologique. Cet expert, du fond de son cabinet consulte ses archives et parchemins détournés… et il en ressort que la découverte du râteau cosmico-archéologique est bien plus ancienne que ne l’affirment ces crapules spécialisées dans le détournement et piratage d’éléments ne leur appartenant pas.
Cet expert vient de découvrir qu’une première esquisse faite par Théodore Géricault un peu avant qu’il ne peigne son définitif chef - d’œuvre de novembre 1818 à août 1819. Le premier tableau à pour nom « le râteau de la Méduse »… il s’appellera ensuite définitivement « Le radeau de la Méduse ».

Ce spécialiste très intéressé, mais scandalisé, dans les piratages et détournements d’éléments précieux nous fait part du contenu de sa fiche :
« Messieurs, je tiens à vous faire remarquer que vous vous faites les complices de canailles s’accaparant du bien d’autrui, sous une forme ou une autre. J’espère que votre présentation fut sans intention ni acte de collaboration et simplement innocente des faits. En ce cas, je porte à votre connaissance que cet illustre peintre aurait eu des pressions et menaces au moment de présenter son tableau. En effet vous n’êtes pas resté sans constater que la représentation primitive se passe sur la terre ferme et plus particulièrement sur un plateau que vous identifierez à celui de Salveterra… près de Périllos. De plus vous avez forcément vu que le sens des dents du râteau faisant office de mâture est orienté de manière symbolique, de même que le nombre de dents : 12 ! Une légende, aussi tenace qu’anonyme, affirme que l’artiste faisant partie d’un honnête mouvement initiatique de très haut niveau. A ce titre il voulait entrer dans son œuvre des éléments permettant de retrouver un secret fabuleux, tout en montrant que l’invention du râteau archéologique était bien connue ! Les sbires et larbins des marquis déchus de Ôpoupoul voulant s’accaparer pour leur seul compte les secrets et révélateurs, pour surtout les faire leurs n’hésitèrent pas à abuser de la confiance du brave peintre et ensuite le menacer de le dénoncer au bras séculier… On connaît la suite. Théodore Géricault se soumit au menaces en renonçant, à regret, à entrer son message dans le tableau initial, y compris de montrer que l’outil archéologique existait déjà… »
Tout ceci nous semble si prodigieusement intéressant, et très grave, que nous ne pouvions ne pas le porter à la connaissance de nos fidèles lecteurs et chercheurs.

La compagnie Buvar et PQ-chet


La Compagnie Buvar et PQ-chet

Ce site que nous venons de créer, nous en devons l’idée aux actions de messieurs Buvar et PQ-chet qui en sont les libres inspirateurs et à ce titre nous les en remercions chaleureusement. Rendant à tout seigneur tout honneur nous insérons ici une avantageuse présentation de leurs activités…
Compagnie Buvar et PQchet
- succur-très-sales à Perpignan, Ohpoules (et son fameux coq de village), Allemagne et Etats-Unis
- Association de malfaiteurs reconnue de parfaite inutilité publique
- Inscrite au registre des parasites, nuisances et insalubrités départementales
Son personnel, minutieusement trié et composé de canailles hautement qualifiées, vous propose un choix très étendu de propositions entrant dans ses compétences dont la renommée dépasse, à présent, nos frontières :
- Diffamations et déformations de propos
- Jalousie, rumeurs, rancunes et calomnies (grand choix tous calibres)
- Démolitions en tous genres
- Déstabilisation faite par des gangsters spécialistes diplômés en médisance appliquée
- Détournements d’informations
- Torpillage et navigation en eaux troubles et boueuses
- Fouilles clandestines, prédations sans distinction et dégradations de sites archéologiques ou funéraires allant de - 45000 ans à nos jours (et plus si bien payé)
- Incitation à la délation et exercice acrobatique, sans filet, de sa pratique de haut niveau
- Induction en erreur
- Incompétence et incapacité rigoureuse aux études et recherches avérées
- Vol à basse altitude de biens d’autrui
- Piratage de basse classe
- Plumages de poulets
- Location et confection de costumes de Polichinelle, corbeaux et faux hobereaux d’opéra bouffe (toutes tailles)
- Délations et dénonciations diverses (liste sur demande)
- Concurrence déloyale
Etudes et réalisations malhonnêtes de tous projets sordides après devis et tarifs au plus juste.
Promotion du jour : En cadeau de bienvenue, pour la commande de deux actions néfastes la compagnie B et P offre, en prime, sa spécialité maison : un abus de confiance caractérisé et aggravé.
Vous renseignez ne coûte rien… nos secrétariats sont à votre disposition, même en Espagne et durant les congés d’été.
Cette compagnie de désinformation dispose d’un matériel à la pointe des dernières innovations techniques en art de mal faire.
- Détecteur de métaux interdits par la législation
- Localisateurs de cavités faussement minières mais réellement grotesques
- Sondeur de vraies fausses tombes de Marie-Madeleine
- Repèreurs sidéraux (licence exclusive sous brevet de l’illustre université en tartarinologie appliquée de Tartignol sur Embrouille) de fausses météorites et vraies balles de ping-pong cosmiques
- Machine à intoxiquer de la dernière génération et diplôme d’or au salon de ce genre de spécialité
Notons bien : Ces spécialistes en actes de malfaisance sont les seuls agréés et parfaitement rompus aux délicates applications du râteau archéologique et spéléologique pour notre pays… et aux Etats-Unis (démonstration par un personnel expérimenté à cet art hermétique sur invitation).
Tous ces voyous sont rompus aux arts subtils (sous licence exclusive de la ‘Al Capone crapulerie corporation’) du machiavélisme, de la dénonciation et sont d’incontestables grands spécialistes des envois et réceptions postaux anonymes en circuit fermé.
Les activités, de ces crapules, réputées malsaines et malodorantes sont librement, mais efficacement inspirées des sinistres méthodes Pinochet-Circus et de l’ancien opéra national populaire nazi dont les tristes résultats ne sont plus à démontrer.
Le personnel de sa direction est diplômé de l’université de Pétaouchnock, des QHS d’Alcatraz, de la Santé et Biribi. 

L'enfer des singes


L’enfer des singes

Une fois de plus nous rendons hommage à nos envoyés spéciaux sur le terrain y accomplissant des enquêtes difficiles et peut-être dangereuses… comme nous pouvons le vérifier ici.
Ce sont les magnifiques terres oubliées des seigneurs de Périllos qui serviront une fois encore de décor à cette nouvelle investigation.
Un petit rappel de certains faits est toutefois nécessaire avant de plonger dans le vif de ce brûlant sujet d’été. Nous savons tous que ce secteur du Roussillon fut la propriété des nobles familles de Périllos implantées ici depuis les premiers siècles de notre ère. Puis, comme rien de propre ne pousse à l’ombre des grands arbres centenaires il faut, pour que s’écroule leur empire, le lent, insidieux mais irrémédiable travail des envieux charognards à la recherche de nouveaux pouvoir à s’octroyer sur ce superbe pays de Roussillon. Le travail ne pouvant se conduire de front, ou à visage découvert, c’est selon les règles de la fourberie élémentaire comme celles enseignées, avec une rare maîtrise il faut bien l’avouer, sur les bancs de la ‘Buvar et PQchet malfaitor corporation’ que se déroule chaque fois l’histoire du piratage du bien des autres.
Peu à peu, à l’époque du rassemblement du Roussillon à la France, le pouvoir change de main mais pas la valeur des biens de préférence spoliés honteusement. C’est alors, dès les derniers seigneurs de ce secteur partis en exile au-delà des frontières pyrénéennes, la ruée des hordes dévastatrices qui s’abat sur les propriétés à pirater. Dans cette foire d’empoigne de sordides petits malfrats de basse-fosse n’hésitent pas à faire main basse sur tout ce qui peut se négocier ou surtout leur donner l’apparence du pouvoir qu’ils sont bien incapables de détenir ou d’hériter de sang… Ils ne furent rien … eux restés dans leur fanges en compagnie de pitoyables cloportes devenus leurs malodorants complices… rien d’autre que ce peu de chose qu’ils restèrent à jamais.
Ils moururent non pas de leur belle mort mais rongés de maladie infamantes envoyées par le Ciel… ou peut-être poignardés dans le dos par plus lâche et cupide qu’eux, ce qui n’est pas peu dire… Pour certains historiens il serait même question de commerce avec l’ennemi quel qu’il soit, pourvu qu’il se montre généreux envers les traitres exécutés sommairement après les services serviles rendus (« qui a trahit trahira » aurait écrit une main salvatrice sur leur fosse commune). Toujours est-il que l’Histoire, du côté des deux couronnes unanimement inflexibles sur ce genre d’actes, mit un point d’honneur à s’efforcer d’oublier ou effacer (à grand coup de serpillère sale) l’identité de ces laquais de bas étages et de leur cohorte de malfaisants compères.
Et tous de se croire enfin débarrassés de ce genre de putride gangrène… Hélas, un beau matin de ce début de siècle, ressurgit l’ignoble bête spoliatrice et dégoulinante, dont un berger crut reconnaître les immondes borborygmes et flatulences décrites, à voix très basse et les yeux révulsés par la peur, par un de ses siens ancêtres sur son lit de mort. La créature était bel et bien là… dressée sur ses membres inférieurs, certes maladroitement, mais campée tout de même. La bête comme toutes les bêtes était des plus bêtes… Pour s’imposer elle dut chercher un complice… une sorte de fistule anale qui ne cherchait qu’à se faire mousser sans bien en être capable. Le pacte venait de se lier… et, face à cet accouplement contre nature, même le cruel Babaos décidait de prendre la fuite à tire d’ailes devant tant de cupide malfaisance… pendant que quelques voyageurs venus de dimensions lointaines passaient, sur le plateau de Salveterra, sans s’arrêter en bondissants vite et furieusement de crainte de rencontrer les duettistes de tripot au coin d’une ruine.
C’est depuis lors qu’un usurpateur tente de se faire passer pour ce qu’il n’est pas du tout, et ne sera jamais… un descendant d’une haute noblesse locale… qui pour faire bonne mesure prétend détenir un secret qui n’est autre que celui du contenu de la grotte au râteau divin… dont le dégoutant détail est donné dans un de nos encarts présentés sur ce site.

C’est dans ce décor, à la fois dressé dans une formidable nature et dans le sordide fait de société pourri, que s’est déroulé cette enquête des plus délicates.
Nos reporters, donc, suivant à l’odeur le marquis d’Opoupoul finirent par comprendre qu’un évènement se préparait dans les immondes toilettes du sanctuaire secret frappé du sceau du grand archéologique râteau divin. En effet de ce cloaque sortait d’étendre cris d’apparence inhumaine.
Certes, le cocasse faux nobliau d’opérette se rendait toujours par de nombreux détours jusqu’à son lieux d’aisance… surtout les jours de cassoulet. Cependant son inséparable râteau restait prudemment rangé par ailleurs, sans doute en raison de la magistrale gamelle prise lors d’une entrée précipité du Polichinelle comme nous l’avons suivi dans l’épisode précédent…
Si le secteur restait calme, certains bruits provenant de l’intérieur de la malodorante cavité, effectivement, retenaient toute l’attention de nos hommes sur le terrain.
C’est alors que nous recevions, secrètement bien entendu, le compte rendu de notre équipe sur le terrain… que nous vous délivrons maintenant sommairement pour épargner aux âmes sensibles certains détails bien peu ragoutants.
C’est après plusieurs jours de planque que la situation commençait à bouger vers le sanctuaire secret de la grotte du râteau sacré. Le comportement du bouffi marquis semblait plus… léger que d’habitude… Il arrivait même à sortir de son abominable goguenot les culottes sur les chevilles et en se grattant impudiquement le postérieur. Nous étions avertis de l’imminence de l’affligeant spectacle par la fuite épouvantée de tous les animaux dont l’instant les prévenait, avant nous, de l’arrivée des horreurs. Certaines de ces pauvres bêtes venaient jusqu’à tenter de se terrer derrières nos abris invisibles par le despote de service. Il est vrai que le spectacle avait de quoi terroriser n’importe quel monstre ou tyran sanguinaire… au point que nous-mêmes préférions laisser enclencher la caméra automatique plutôt que de nous risquer à de graves séquelles oculaires. L’inquiétant silence animal, que seul perturbait un vent hésitant, accentuait d’autant plus le moment d’épouvante. Notre aristocrate de pacotille, lui, semblait se sentir de plus en plus guilleret dans cette ambiance qu’il empestait de toutes ses forces. Nous observions, de loin, que le râteau magique prudemment posé hors de portée de l’entrée était parfois remplacé par une sorte de fouet de coche, un filet de gladiateur et un collier prolongé d’une longe. Ceci n’avait, pour nous, rien de bien étonnant depuis que nous avions reçu un fichier d’informations (sans nom, lieu ni date mais portant la mention « copie conforme et secrète envoyée aux AD des PO »), nous signalant les penchants quelque peu dépravés de notre père Ubu de service.
C’est alors que l’incroyable eu lieu… après quelques cris stridents, pouvant sortir d’un documentaire sur ‘Tarzan fils de la Jungle’ (tout est relatif car en guise de Tarzan l’être court sur pattes et obèse à l’extrême n’avait vraiment rien de très ressemblant avec Johnny Weissmuller), notre marquis, avec un béat sourire de crétin, se trouva face à une créature se déplaçant par bonds malhabiles autour de l’entrée du ‘cabinet des tartarinesques petites horreurs’…
Oui… indiscutablement nous étions en présence d’une créature étrange sur laquelle nous pouvons émettre quelques hypothèses que nous livrons tout de go.
-Tout d’abord nous avons émis la possibilité qu’il puisse s’agir d’un de ces petits personnages surgis de dimensions spacio-temporelles inconnues, venant s’égarer sur une hauteur désertique proche du théâtre des burlesques exploits de notre pitoyable personnage. Il est vrai que la solution est tentante de très loin car, bien que la créature soit courtaude, lourde et assez grotesque, elle se déplace d’un point à un autre par bonds hésitants et pitoyables… Cependant son aspect ne peut correspondre à celui fait par de rares témoignages de faits bien réels eux au moins.
-Ensuite vint tout naturellement la présomption que ce put être un marsupilami tout droit échappé des BD d’André Franquin… Certes la chose est petite, simiesque et assez bestiale… mais le marsupilami est sympathique en opposition à l’être que nous voyons… De plus nous ne pouvons identifier comme « houba-houba » les cris stridents que nous entendons… et puis il manque la queue très longue qui ne peut être identifié même de loin, dans la brume et après l’ingestion de forces doses du jaja local, au râteau même s’il est peint en jaune et noir. De toute façon il faudrait qu’alors le divin instrument archéologique soit planté d’une telle façon dans la créature que nous n’osons le préciser ici… Encore que de source anonyme (hélas, trois fois hélas) on nous ait suggéré que ce n’aurait pas été pour déplaire aux deux lascars riant grassement à cette idée dégoutante.
-Il reste enfin une envisageable troisième solution… Ce serait celle d’un singe macaque pouvant avoir pris la fuite d’un parc animalier de la région… ou d’un cirque. Les cris peuvent en ce cas ressembler aux glapissements de la créature semblant répondre à ceux du marquis d’Opoupoul montrant par là une inégalable virtuosité à l’imitation du langage des singes macaques… ce dont nous ne doutions pas une seconde.
Si, certes l’hypothèse est jouable il faut cependant ajouter qu’en ce cas il ne peut, en apparence, s’agir que d’une femelle. En effet, on constate effectivement, avec des jumelles, que l’animal est dépourvu de ses attributs masculins. Ce serait donc une guenon… à moins qu’une fois encore le maniement effréné du râteau archéologique n’ait occasionné d’irrémédiables dégâts, et que ce soit à l’origine d’un mâle qu’il se soit agit. La pauvre bête se serait malencontreusement trouvé sur la trajectoire dévastatrice… ou plutôt castratrice devrions nous dire. Ceci expliquerait la confusion entre mâle et femelle…
Toujours est-il qu’on reste encore perplexe sur l’air satisfait, repu, du marquis d’Opoupoul au moment où il sort parfois de sa grotte-cabinet. On note, à ce propos, que peu avant on entend la pauvre créature pousser des cris douloureux… dont l’origine et la raison nous font froid dans le dos si on tente de comprendre la scène scabreuse facile à imaginer. La longe, le collier et le filet de gladiateur rétiaire s’expliquerait dans des pratiques que nous ne saurions cautionner le moins du monde et même vertement réprouver… Il fallait bien que ça arrive, hélas un jour ou l’autre, à notre sordide hobereau à force de se croire maître de la nature périllossienne qui pourtant n’a rien d’une jungle…
On imagine ce que pourrait penser, s’il vient à l’apprendre, ce pauvre Cheetah, compagnon respecté (lui au moins !) deTarzan (Johnny Weismuller) qui eut, il y a peu de temps, 75 ans bien sonnés. Devenu le plus vieux chimpanzé du monde il coule des jours heureux, et sans douleur loin de la turpitude opoupoulienne, à Palm Springs, dans un centre pour singes âgés. Au moins celui-ci, l’horrible père Ubu d’opérettes ne lui fera pas subir de possibles derniers outrages…
Ici s’achève le Compte rendu reçu dans un colis caché dans le manche d’un râteau cosmique afin de ne pas être trouvé par les AD des PO. Depuis nous n’avons plus de nouvelles de notre équipe et nous commençons à éprouver un peu d’inquiétude. Celle-ci semble bien motivée, car sur le film reçu aussi anonymement par chasseur spécial on voit très bien la créature, tenue en laisse, courant après nos enquêteurs en glapissant de rage. Un autre film, celui-ci hélas intercepté par les habituels services de piratage de la Buvar et PQchet (ça n’en fait qu’un de plus !!), montre les brutaux exercices de dressage dont nous ne pouvons accepter de parler ici plus longuement (il semblerait qu’un site n’ayant pas compris la gravité des scènes de maltraitance sur animaux en voie de disparition et donc sévèrement protégés… en fasse l’étalage. Il est prudent de ne pas laisser un jeune public regarder ces scènes indignes).
Enfin… nous formons des vœux pour que nos chercheurs échappent au père Ubu et son macaque furieux d’avoir été tous deux découverts dans leurs turpitudes innommables.
Dernière minute
Nous vous informons qu’une nouvelle paire de roubignolles a été signalée comme perdues au centre du RDEEP (recherches des éléments émasculés perdus). Un site montre, en forme de message de recherche, ces attributs masculins pudiquement dissimulés sous la forme de deux minuscules petits fruits rougeâtres… On nous demande de ne pas les prendre pour ceux, encore activement recherchés par le pauvre partenaire, de la Buvar et PQchet, horriblement émasculé lors de la mémorable démonstration de râteau, ni de les envoyer au AD des PO (qui en ont rien à faire en période de congés!). Il ne faut pas non les consommer… et encore moins les envoyer à la première victime qui aurait l’air fin (sous l’hilarité générale) avec une greffe de pendeloques de macaques (encore qu’au point où il en est !)… mais au zoo le plus proche.
L’envoi en ce cas se fait avec les emballages payant, mis gracieusement à la disposition de tous, sans trace extérieur d’expéditeur, d’adresse ni de date. En ce cas en envoyer tout de même une copie sur CD aux AD… à vos risque et périls car le retour est furieux ; parait-il.
Nous apprenons de même source, et par un expert en manuscrit (???), que la SPA est informée, par un appel téléphonique anonyme, pour maltraitance d’un singe macaque… Cette information serait également transmise à certains services psychiatriques spécialisés et à une brigade volante, ayant ordre de tirer à vue et sans somation, de recherche d’abrutis s’adonnant à certains excès de dressage zoophilique en zone opoupoulienne.
Mais comme tout ceci est secret et anonyme nous ne pouvons en garantir la teneur ou la véracité…et en déclinons toute responsabilité… mais à bien y réfléchir… nous avons de quoi nous poser bien des questions.
Il est également recommandé de ne pas circuler avec des enfants en bas âge dans ces secteurs tant que les deux suspects ne sont pas mis hors de nuire.

Grande finale de ping-pong à Hopoupoule


Grande finale de Ping-Pong à Hopoupoule
Ou mystification sidérale et sidérante?


Notre envoyé spacial en sport nous apprend que laborieusement vient de se dérouler la grande finale mondiale de ping-pong spéciale toute catégorie.
De source anonyme, nous savons à présent que l’équipe local était accompagnée dans cette épreuve d’un personnel aux qualifications avérées en : entrainement dans le ridicule, chasse aux ba-balles, pom-pom-girls déguisées pour la circonstance en boule-boule girls, sponsor (discrètement par la porte de derrière) ne pouvant qu’être les célèbres duettistes de tripot : Buvar et PQchet.
Sur le plan intendance, est organisée une réunion annuelle au pied d’un site majestueux pour appâter le chaland, qui n’a rien d’autre à faire certains 1er mai et, pour se faire, lui présenter le projectile de con-pétition utilisé pour la rencontre mondiale dans la catégorie Cosmos contre un champion local. Le dit ‘bolide sidéral’ est présenté, aux passants totalement indifférents sous un vieux bocal (de confiture aux griottes) renversé pour empêcher que la balle cosmique ne reprenne la voie des grands espaces cosmiques qu’elle espère un peu plus reluisant que certains sinistres milieux et individus locaux qui eux auraient bien besoin d’un soin cosmétique et non cosmique.
Enfin, et surtout, il y a un champion toutes catégories régional, néanmoins spécialisé dans le très délicat lancer de râteau départ arrêté. A cette occasion on se rappelle du catastrophique accident lors de la dernière démonstration où l’un des deux candidats fut émasculé lors de l’exercice.

Une rencontre impitoyable
La lutte entre les deux adversaires a commencée hissée par les ovations d’une foule enthousiaste envahissant l’aire des jeux. Selon certaines statistiques, anonymement reçues par CD gratuit (sans doute remis aussi aux AD des PO). On avance le chiffre effarant d’une foule incroyable d’une cinquantaine de badauds dont une dizaine de familiers des organisateurs, environ une vingtaine de passants se rendant en touristes sur le site sans savoir qu’une tel rencontre se déroulait ici (temps d’arrêt pour satisfaire leur indifférente curiosité et un besoin naturel d’environ 1 minute)… les autres étaient les gagnants terrorisés du grands jeux payant organisé par Buvar et PQchet Corporation « si tu viens pas j’te flingue ».
Les présentations faites par un arbitre, venu du futur, le match pouvait commencer sous les cris de la foule extasiée… par tant de sottises.
Dès l’échange engagé, le premier point a été marqué par le cosmos avec une balle si ancienne qu’on l’appelle, en jargon de jeu de table (de bistrot, de logue, ou de nuit), une mémétété-or (le mot ‘or’ est ajouté en mémoire du fait que le grand finaliste ne serait autre, selon ses dires véhéments, que le fameux gardien d’un très-or totalement inexistant).
Le reste de la première partie s’est banalement cantonné à rechercher le cosmique projectile dans les réserves de chasses au rayon ‘WC et nature’, à la gondole ‘chasse d’eau’. Le projectile enfin retrouvé est présenté, solidement séquestré sous un bocal de confiture à la griotte vide et retourné, à la foule cette fois entrée en transe cosmique.
La seconde mi-temps est sous le signe de la domination du champion communal, habillé pour ce match mémorable en coq-marquis d’opérette (costume prêté généreusement par la célèbre Compagnie Buvar et PQchet). Ce dernier, armé de son célèbre râteau de compétition archéologique, lance la mémététéor si fort qu’on pourrait la considérer hors jeu… car larguée dans l’espace cosmique (ou comique selon certains spécialistes ayant préférés conservé leur anonymat et nous faire part de leur commentaire éclairé à l’aide d’un autre CD arrivé sans nom par la poste). On estime que le temps du retour fut assez long… mais c’est encore le sidéral adversaire qui récupère, relance et remporte la compétition par deux points à zéro. Le match est fini.
A la suite de quoi, la foule hystérique, debout (de toute manière il n’y avait pas de chaises, alors…) ovationne son champion qui, comme à l’accoutumé, vient de prendre une veste mémorable, et chamarrée comme il les aime. Fier comme un paon le personnage arbore ce superbe vêtement aux grotesques couleurs de blatte (de baise bol nous a-t-on affirmé de source garantie mais sans nom) des sponsors…
Sous les acclamations de ses fans le gardien de trésor rejoint, en bombant le torse tel un héros antique (ou en toc !), sa tanière souterraine pour y savourer un repos bien mérité à compter ses louis dormants…
Après ce match, qui vient d’entrer (à sec !) dans les annales, le projectile du champion est confié à des experts qui en anal-lise la con-position… il faut bien avouer qu’à première vue l’objet serait partiellement composé de particules d’un bois dont on ne fait plus les flutes depuis longtemps ce qui pose des problèmes de musique à ces spécialistes chevronnés.
En dehors de ces considérations, toutes nos félicitations au champion du râteau olympique, catégorie tennis cosmique, qui nous laisse sidérés devant tant de maestria, ainsi que notre con-sidération aux généreux sponsors qui permirent ce spectacle où seuls, selon la loi du sport de haut niveau, les forts sont à l’honneur dans leur catégorie.

Autre source… heureusement anonyme
D’une autre source, tout aussi mystérieuse qu’anonyme (apportée par colis postal gratis et personnel), il y aurait une toute autre version de ce match. Elle nous est résumée ici...
A propos du projectile cosmique, il ne viendrait pas des vides intersidéraux mais plus prosaïquement… des restes d’un vieux crassier minier local… et ne serait, en réalité, tout simplement, qu’une ‘grosille’ de fonte métallique retrouvée inopinément dans la nature qui, bonne fille, est prête à satisfaire toutes les vantardises des marquis bouffis de prétentions et de râteaux apocalyptiques.
On put rester ‘baba’ car, afin de faire bonne mesure dans cette farce burlesque, les experts de la ‘Buvar - PQchet and co’ s’étaient soit disant entourés de toutes les précautions en matière d’inexpertise comme eux seuls savent le faire. Ils auraient eu en main, après études approfondies, les avis de personnes hautement qualifiées concernant ce genre de projectile… L’authenticité, peut-être fausse ou pour le moins des plus douteuses évidemment, fut annoncée (même et surtout à ceux qui s’en fichaient royalement) à grands cris de « découverte du siècle d’une valeur de plusieurs millions de dollars déjà offerts à qui mieux-mieux par quelques américains aussi cupides qu’idiots et heureusement incompétents dans ce genre de collection météoritique d’opérette…
La grande parade du grotesque se poursuivait, lorsque la fanfare s’arrêta net sur un ‘couac’ désopilant provoqué par une seconde annonce pour le moins étonnante. Et non !!! il ne s’agissait pas d’un cadeau mirifique fait par le vide cosmique au paon local…Il ne s’agissait, en fin de compte, que d’un quelconque résidu de raffinage grossier de minerai… comme on trouve des dizaines d’exemplaires similaires dans ce secteur !
Paf… le beau gâteau venait de s’écrouler en laissant ses petites griottes se répandre par terre pendant que les banquiers américains rembarquaient, à la hâte la queue entre les jambes, et le chéquier refermé dans la poche, pour le prochain avion… honteux et confus.
Il fallait cependant récupérer l’avantage de cette formidable déconfiture.
On fit bien entendu le silence radio sur la magistrale déculottée… Mais il y aurait eu encore un ou deux risques pouvant retomber sur la figure des benêts ayant fait d’aussi ronflantes publicités mensongères. Alors… (toujours selon les explications contenues dans le cd anonyme reçu par signaux de fumées cette fois ci) on nous explique qu’une autre expertise a été faite en coupant l’innocent bloc minéral, par qui le scandale venait d’arriver, comme un vulgaire saucisson sec. L’analyse ne se fit pas attendre… en guise de matière cosmique on aurait trouvé des bouts de bois… Mais, contre toutes attentes, d’autre part nous savons tous que le vide cosmique est rempli de forêts impénétrables ou seules les météorites peuvent être créées ou régénérées… Ceci expliquerait forcément cela !
La blague pouvait s’arrêter là… si on avait compté sans l’orgueil des maîtres de la ‘Buvar – Pqchet et consorts’. Il fallait ‘rebondir’… et ce fut fait lors d’une la seconde mi-temps de cette nouvelle partie de tennis de table à un seul joueur. Cette fois il est dit qu’un bolide énorme aurait percuté cette région en envoyant ainsi des milliers de petits projectiles terrestres dans le cosmos (là… on ne risque rien de le dire… on y était pas !). Pendant ce voyage fulgurant, ces derniers auraient pris la forme de leurs grandes sœurs, mesdames les météorites aux blasons tout aussi certains que leur nobles origines sidérales. Mais ce n’est pas encore tout ! Ces bâtards météoritiques lassés d’errer comme des âmes en peine, aux confins de l’univers, dans de sinistres purgatoires pour minéraux peu conciliants décidèrent, mais oui !... décidèrent de revenir dans le doux giron de la planète terre maternelle. Et sans rire le moins du monde on nous explique que… vlan !... retour à la case minière de départ du projectile qui après un voyage aller-retour (heureusement il eut la bonne idée de réservé son billet) de dizaine de milliers d’années… revint atterrir au pied du paon-marquis des hôtes des terres mystérieuses de Périllos !!!!
Quand même… la nature fait rudement bien les choses, non ?

Opinion certaine…
Bon… une fois écouté ce message contenu sur le cd (reçu par la poste et dont le généreux expéditeur veut garder l’anonymat et dont on espère qu’au moins une copie gratuite ait été remise aux AD des PO), notre opinion est faite et ne supporte pas le moindre doute. Il nous semble quasiment impossible qu’une telle histoire ait la plus petite chance d’être crédible tant sa ficelle est grosse… ni qu’on puisse prendre les internautes pour de tels imbéciles jusqu’à ce point. Aussi, pour nous le procès est rendu… Nous considérons formellement, et sans la moindre retenue, comme seule certaine et croyable la rencontre de ping-pong entre le cosmos et le champion du lancer de râteau divin… Version qui, elle au moins, nous fait bien rire et de bon coeur… sinon où irions nous s’il fallait prendre pour argent comptant les salades enregistrées dans le contenu d’un cd arrivé anonymement et gratuitement contenant des informations sans date ni lieu. Nous ne pouvons créditer ceci car de toutes manières personne ne le ferait non plus sans se faire taxer d’être … arbitraire.
‘Cosmos kid’, reporter sportif anonyme

Dernière minute… : On nous prie, au moment de mettre en ligne, d’informer la personne ayant cru retrouver une des roubignolles activement recherchées, sous la forme de la balle de ping-pong de cette titanesque rencontre, qu’elle peut cesser d’écrire et réclamer, à grands cris, sa récompense car il ne s’agit pas d’une des orphelines perdues. Regarder le format aurait suffit à constater l’erreur et puis on ne joue pas au ping-pong avec les bijoux de famille… allons… voyons !

Conodrole


CONODROLE …
Une burlesque expérience dont tout le monde n’a rien à faire !!!!

Décidément la Compagnie Buvar et PQchet n’a pas fini de nous sidérer… Ne sachant plus comment se rendre intéressante, elle s’investit dans une apparence pseudo scientifique qui ne trompe, hélas, personne sauf ses adorateurs.
Que chacun en juge par lui-même.
Ayant du temps à perdre, plus qu’il n’en faut, cette société de malfaiteurs le gaspille précisément en essayant de le remonter, le temps, ou le redescendre par le biais d’incertains truculents et pathétiques épisodes d’explorations du gouffre temporel. Cette dépense se manifeste par de tâtonnantes expériences dont nos experts ont pu nous rendre compte après de difficiles approches pour lesquelles ils durent se faire violence en se déguisant en serviles idiots larbins… seuls subterfuges possible pour approcher, sans être reconnus et admis comme appartenant à la compagnie, du saint des saints en la matière.

Nous donnons donc ici le compte rendu d’activité tel que nous l’avons reçu contenu dans un CD anonyme reçu par signaux de fumées émis par les fumistes clandestins de service de livraison à domicile.
Le spectacle est soigneusement préparé 364 jour à l’avance… et rien n’est laissé au hasard pour cette magistrale démonstration de ‘m’as-tu vu dans mon beau déguisement chamarré d’agent spacio-temporel’…
Tout d’abord un grand battage médiatique se fait à grands coups de communiqués de presse… Le vacarme est tel que nos envoyés spéciaux s’interrogèrent devant l’absence des mêmes médias le jour du grand cirque venu, ou de la mollesse de leurs réactions parfois quasiment inexistante. Nos experts sont parvenus à cerner trois possibles premières solutions que nous vous livrons ici.
- Tout d’abord on peut craindre que l’habitude des envois anonymes de la ‘Buvar et PQchet corporation’ ne soit devenue une seconde nature. De fait, les journalistes risquent de ne pas savoir le lieu du grandiloquent spectacle, la date restée elle aussi secrète ainsi que l’identité des organisateurs restée mystérieuse.
- Ensuite si les communiqués de presse ont tous été remis incognito au AD des PO… perdus dans les traditionnelles fournées journalières d’envois de manuscrits, piratés mais méconnus, il est certain que ces mêmes services ne pouvaient retransmettre à personne, sauf à l’autorité territoriale compétente, ces éléments devant les emporter dans un état d’hilarité ou de sanglotante affliction…
- Enfin… il reste la troisième solution envisageable, mais hélas aussi la plus consternante. Les communiqués retransmis par une main, certes masquée mais charitable, des AD des PO (lassées des déferlantes masses de documents spoliés à tire larigot) sont bien parvenus aux intéressés. En ce cas, après en avoir pris connaissance tous les correspondants concernés décident de ne pas prendre au sérieux ce qu’ils considèrent comme un canular de 1er avril et mettent à la poubelle le plus vite possible, en estimant avoir un peu plus sérieux à entrer sur leurs colonnes.
Quoi qu’il en soit il n’y a que peu de répercussion, sauf peut-être dans une rubrique anodine restée désespérément blanche et qu’il faut bien remplir de n’importe quoi au dernier moment… surtout si aucun chat ne s’est fait écrasé par quelque marquis d’Opoupoul aveuglé dans la conduite de sa tartarinomobile par un roubignolesque râteau malencontreusement projeté contre le pare-brise.

Quoi qu’il en soit voici qu’arrive le grand jour. Très tôt le personnel de piste du cirque monte un chapiteau de toile aux dimensions du spectacle devant lequel se dirige déjà le flot discontinu d’une dizaine de personnes. Ces dernières exhibent leur autorisation, de stationner devant la grande scène, dissimulées secrètement dans des saucissons, pâtés, camemberts et litres de gros rouge qui tache. Ces initiés censés grossirent les rangs et ‘faire la claque’, dans l’improbable cas ou un reporter égaré passerait par là, sont tous, sans exception, grands gagnants du grand jeu ‘si tu viens pas j’t’explose la gueule’ payant, obligatoire et imposé à tous ses aficionados par la ‘Buv. et PQch.’…
L’heure fatidique approche… les techniciens, tous anonymes convergent vers le sanctuaire de toile en se concertant d’un air entendu et secret… Pendant qu’autours du chapiteau les curieux s’assemblent pensant qu’il s’agit là d’une buvette ‘saucisse-frittes’… et s’en vont dépités de ce qu’on leur propose en guise de casse-croûte…
Nos experts identifient, malgré leur masque de Mickey et petits cochons, les initiés qui tenteront ce jour le grand contact avec les insondables dimensions temporelles. Sans que nous donnions de noms afin de respecter le secret voulu nous pouvons dire qu’il y avait parmi les grand de la ‘Buvar et PQchet spacial corporation’ madame Irma et sa boule de cristal en plastique en forme de météorite bidon, le fakir Q-cul Lap Raline et son tapis volant à dents de râteau (prêt à décoller au cas où le temps perdu tente de se faire la malle… et de le ramener fermement sous son bocal de confiture aux cerises), le joueur de tam-tam Ndogidongogoodogaagadodu capable d’interpréter les moindres borborigmes cosmiques sidéraux incongrus, le major Duchnok von Proutt de l’aéronaval de la postale spécialisé dans le largage à basse altitude d’envois anonyme, les Pieds Nickelés (du regretté Forton) experts en guignolerie variées et diverses… et enfin monsieur Loyal qu’un grand cirque à bien voulu prêter pour que la présentation de la grande parade du Loufoque Circus soit à la hauteur de ses prétentions ainsi qu’un technicien de haut rang aussi fut reconnu dans les coulisses…
Il y eut cependant un incident qui aurait pu tourner au drame intersidéral … L’un des spectateurs, ayant forcé plus que de raison sur le ‘jaja’ voulut, « pour rire cinq minutes » avouait-il à notre experts, lever le masque de celui qu’il prenait pour un des spécialistes déguisé en E.T. Il s’aperçut vite de sa bévue en recevant la plus magistrale tarte de sa vie car il ne s’agissait pas d’un masque mais précisément d’E.T. (du célèbre film de Steven Spielberg -1982) en personne, qui était là en croyant qu’il s’agissait du match de ping-pong sidéral et qui s’en allait, en courant, rejoindre sa soucoupe volante, écœuré des stupidités qu’il voyait…


Au roulement de tambours le spectacle commence devant une immense foule houleuse et piaffant d’impatience (que ça se termine vite… et on les comprend aisément). Selon les services con-pêtants de la B. and PQ. on peut Estimer les badauds à un peu moins de trente personnes y compris les fuyards rattrapés et ramenés à grands coups de râteau archéologique.
Monsieur Loyal au visage blanc et sévère (cagoulé pour qu’il reste anonyme, mais coiffé d’un superbe et ridicule couvre-chef aux couleurs du cirque) péniblement expliquait, pendant que derrière lui le tam-tam scandait le temps au rythme de grotesques litanies psalmodiées par une chanteuse de bastringue, l’expérience du rattrapage du temps, avec un papier tue-mouches accroché à un râteau magique (sorti tout droit des laboratoires de la ‘BU.et PQch expériment.’) … à laquelle personne au demeurant n’accordait la plus petite attention…

Cette mémorable expérimentation ne pouvait rien sans le pouvoir des instruments minutieusement élaborés et triés sur le volet des WC de sa maison par sa grandeur le marquis d’Opoupoul… C’est donc ce haut dignitaire qui donna le coup d’envoi en activant l’antenne, d’émission et réception, des instruments qu’est le râteau téléscopico-sidéralo-cosmique, dont il a seul la maîtrise parfaite et consommée. A cet effet, d’un seul coup, d’un seul, il s’enquillat le magistral instrument d’une manière dont la pudeur et le secret nous imposent de ne pas décrire plus avant…
Après un laps de temps indéfini, et sur lequel la plus grande discrétion est de rigueur (sauf pour les AD des PO qui en reçurent parait-il un CD secret), on entendit une ultime abominable rafale de flatulences émise par le marquis d’Opoupoul venant de désolidariser le râteau antenne de son support… On comprit que le spectacle venait de prendre fin au grand soulagement de tous ceux qui purent enfin s’en aller en courant de peur qu’il y ait une seconde séance récréative en soirée…
Il était plus que temps car l’équipe engagée était à bout de force. Madame Irma effondrée sur le ‘jaja’ ronflait comme un feu de forge pendant que le mage Q-cul Lap Raline, en balbutiant d’incohérent propos, finissait de fumer les derniers brins de son tapis volant… Pour la circonstance le major Von Proutt lançait sur les derniers fuyards, dans une crise d’hystérie aigüe, des colis à envoi anonyme et des CD secrets destinés au AD des PO… tandis, qu’en glapissant, Ndogidongogoodogaagadodu bombardait, à coups de tam-tam, les Pieds Nickelés qui s’en allaient, morts de rire, en finissant tout le saucisson, le pâté et les dernières bouteilles réservées pour le bouquet final…

C’est un peu plus tard que nous apprenions les résultats de cette mémorable journée. En réalité, au moment le plus tendu de l’expérience, un goéland survola le barnum sans doute intrigué par les vaines activités des humains s’agitant sous son vol majestueux et nonchalant…. Est-ce un effet de la nature ou de sa malicieuse volonté ? Nous ne le saurons sans doute jamais. Toujours est-il que le sympathique volatile se soulagea grassement, juste à la verticale du chapiteau, au moment crucial de la tentative d’exploration des dimensions aléatoires du temps… Certains grands responsables de la ‘Bu. et PQch.’ Virent là un incontestable signe considéré depuis comme une réponse aux attentes fiévreuses des incantations et messageries anonymes (dont ils prirent la précaution de transmettre tous les détails aux AD des PO… secrètement bien entendu).
C’est avec beaucoup d’émotion et de superstitieux respect que la fiente, de l’indélicat volatile, fut recueillie et vouée à une profonde et secrète dévotion. Cette dernière est religieusement célébrée, par certains dignitaires de ce mouvement de plus en plus secret, en se collant l’oreille sur l’immondice pour tenter d’y entendre la voix du temps... Le message du temps était-il contenu dans cet excrément nauséabond ? Seuls les grands dignitaires de la ‘B and P’ le surent. Toujours est-il que nos experts suggérèrent que, pour cette raison secrète, cette crotte répugnante soit entrée par la grande porte dans la tradition et les annales (pour cet aspect le marquis d’Opoupoul promit de s’en charger à grand coups de râteau) de la grande odyssée connue, de rares savants, sous l’énigmatique nom de CONODROLE… Et c’est pour quoi, chaque année, une émouvante commémoration se déroule sur l’emplacement du miraculeux, mais malodorant, événement devant une foule chaque fois… moins nombreuse !

Depuis nos experts poursuivent leur enquête à la recherche de nouveaux indices révélateurs qu’ils nous transmettent régulièrement (par signaux sémaphore -avec copie aux AD des PO-) et anonymement… rapports que nous nous promettons bien de mettre à la disposition de nos lecteurs lors d’une prochaine enquête et sur ce même superbe site qu’est le notre.
Le responsable animalier de la volière

Communiqué


Communiqué


A la suite d’un malencontreux exercice routinier de maniement du râteau archéologique, l’expert, pourtant rôdé en cette délicate matière de la Compagnie Bouvar et PQchet a fâcheusement émasculé son partenaire. Celui-ci voulant faire le ‘fier à bras’ s’est avancé trop près du périmètre des essais exécutés de manière déplorable par son vantard partenaire enivré de ‘m’as-tu vu comme je me sers bien de mon râteau archéo-spéléo’, sans la coquille minuscule de protection obligatoire, s’est fait arraché les roubignoles. Comme la victime se sert peu souvent de ce genre d’attribut, dont au demeurant il ignore l’existence manifeste, qu’il prenait d’ailleurs pour de simples petits boutons de chancre, il ne s’est pas inquiété outre mesure de cette perte. Ce serait lors d’une rencontre fortuite avec une péripatéticienne qu’il aurait compris sa funeste déconfiture.
Si l’accident et ses conséquences furent soigneusement dissimulés aux médias, ses conséquences n’en sont pas moins catastrophiques pour la pitoyable victime dont, facilement, on devine la honte et la furibarde chasse au facteur.
Le tournoiement du râteau magique fut si furieux que certains experts avancent le fait que ces valseuses pourraient bien avoir été projetées au-delà des Pyrénées, voire jusqu’en Espagne ou un spécialiste les recherche activement mais sans grand succès à ce jour avons-nous appris. Il est vrai que le beurrage à grand coups de sangria n’arrange rien en matière de recherche de fruits pas plus gros que des myrtilles…
Toute personne trouvant, inopinément, ce qu’il prendrait pour une paire de petites griottes pourpres doit :
- Surtout ne pas consommer ce qu’il prendrait pour des fruits douteux ni en faire de la confiture
- Nous signaler immédiatement la découverte et en éloigner les animaux
- Ne pas tenter de jouer au ping-pong ou au billes avec, et encore moins se les mettre aux oreilles en guise de boucles qui le rendrait d’un ridicule achevé.
- Ne pas mourir de rire devant la taille ridiculement petite de ces roubignoles en imaginant le grotesque de leur propriétaire.
Une importante récompense est promise à toute personne pouvant aider à cette recherche des plus burlesques. Merci de la discrétion apportée. Nous nous chargerons de transmettre la précieuse découverte à qui de droit en prévoyant peut-être l’envoi anonyme de leur copie, pour préserver l’intéressé du ridicule, aux AD des PO qui peut-être pourraient aider à les identifier… ce qui serait fort charitable. On nous prévient qu’une représentation de la paire de roubignoles en question serait déjà entrée sur le net en plusieurs endroits (presque sur chaque image) pour être sur qu’elles n’échappent pas au commun des mortels. Cependant la taille présentée, se voulant avantageuse pour le paon qui les portait, s’avère très supérieure à la réalité. Si vous êtes le joyeux inventeur utilisez une loupe sur votre découverte pour comparer avec les prétendues griottes.
Merci d’avance à tous pour votre civisme à rapporter ces pièces rares et indispensables à leur propriétaire ou par envoi anonyme (ce que certainement il préfèrera) si vous craignez de ne pouvoir vous retenir de rire devant ce Monsieur qui mérite toute votre compassion.